Musée des Acadiens des Pubnicos et Centre de recherche Père Clarence d’Entremont
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En 1973, un groupe de citoyens intéressés de Pubnico-Ouest se sont réunis dans le but d’organiser une société historique pour préserver leur patrimoine. Elle porte désormais le nom de « Société historique acadienne de Pubnico-Ouest ». Très actifs depuis la fondation, la Société et ses membres achètent dès 1977 une habitation dans le village de Pubnico-Ouest qu’ils transforment rapidement en musée. Grâce à l’aide et à l’appui de gens dans la région et de leurs généreux dons, ainsi qu’aux subventions des gouvernements fédéral et provincial, la maison est rénovée et abrite maintenant de nombreuses expositions. Le musée se compare avantageusement aux autres musées de la même taille. Depuis son ouverture officielle en 1979, le musée a acquis une impressionnante sélection d’objets et d’artefacts qui proviennent de différentes sources et qui illustrent la vie des ancêtres acadiens. De plus, le musée est bien plus qu’un musée. Il fait vivre et revivre certaines traditions tels la courtepointe et les partys de cuisine. Le musée permet aussi d’explorer le patrimoine culinaire des Acadiens par l’entremise de son magnifique potager traditionnel. L’esprit acadien est toujours vivant!
Le musée abrite aussi le « Centre de recherche Père Clarence-J. d’Entremont » et son impressionnante collection d’archives. Ici, on peut apprendre au sujet d’environ quatre générations d’histoire de l’Acadie. Les archives hébergent de nombreuses collections, y compris la collection privée de l’historien Père Clarence-J. d’Entremont. On retrouve aussi une impressionnante collection de livres et de périodique portant sur l’histoire et la généalogie, de même que de nombreux documents dont des concessions de terres, des actes notariés, des photographies, des cartes, des registres paroissiaux, etc. La base de données est une véritable mine d’or généalogique pour ceux et celles qui souhaitent retracer l’histoire de l’Acadie et reconnaître des raisons pour lesquelles ce peuple fier est si proche de ses racines.
Cette propriété familiale qui date des années 1800 a une bonne ossature et elle dégage une énergie extraordinaire. Mais pour sentir le pouls du musée, il faut rencontrer les Acadiens et écouter leurs histoires. Prenons, par exemple, Simon « gentilhomme » d’Entremont. Il fut le premier Acadien à faire partie de l’Assemblée législative de la Nouvelle-Écosse. Né en 1788, il apprit à lire et à écrire le français, l’anglais, le latin et le mi’kmaq sans recevoir d’éducation formelle. On peut apprendre à propos de cet intéressant personnage à l’aide des fonds et des ressources historiques qui se trouvent dans les archives du Musée des Acadiens des Pubnicos.